vendredi 8 novembre 2024

(P)lèvres

 


Un psaltérion sans cordes… vacarme dans ma tête

Un beau Bacchus y fait le mouvement inverse de minerve

Et se prend dans les rets de Poséidon

Au lever, il pleut des mots que je pleux involontairement…

La route est si lente que je ne la vois plus…

Seul un objet magni-léfique me la souffle doucement dans les cordes de Mahbouba

Je bois à ma faim l’éclair des pluviôses nuées en sirotant une salive qui tarit

Et une  bouche sèche trop sucrée qui cherche l’empathie du café

Homme de paroles, la solidarité du café n’a jamais été son fort

Car l’image délinéée du café ne peut les supporter…

Homme social, animal qui parle, Vautre-toi, sans te soucier, dans le silence

Vouloir ne se met jamais à l’impératif et le sentiment est un infinitif rauque…

Ce n’est que par accident qu’il t’arrive de régir, car sans l’infinitif tu risques de mourir

Va, vis sans devenir et n’oublie point les roses qui auprès de toi éclosent…

Le poumon doit à la plèvre ce que la rose doit à son épine…

Ce que langue doit aux lèvres et ce que tes nuits doivent aux jours….

Tout le pari est là !

Souvenir d’un 28/10/2024 de D…. à .M….

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