Altière, une damascène me surprit
Entre deux fillettes, au loin, qu'elle protégeait d'un
Feuillage verdoyant et d'un arbre qui, sans se soucier, buvait à leurs eaux
En me rapprochant, je la vis leur expliquer
Que les pihis à l'unique aile ne volent plus en couple
Dans sa pédagogie elle semblait souffrir
Des dards qui lui ont été administrés
Et je lui dis: ô, toi, reine des roses,
comment... comment peux-tu, effilochée, ta beauté dégager ?
Comment peux-tu continuer de protéger?
J'aime voir ton éclosion, et je rate
Mais le soleil ne m'éclaire que peu
Et la verdure que tu nourris te cache
Je voulais pourtant te voir claire, limpide
Mais.... Parfois, la lumière m'éclabousse les yeux
Et ils peinent de ne pouvoir s'avancer vers
Ton suc et à en percer le secret Aodo-rablant!!
Le vent est violent par cette journée ensoleillée
Et tu te dandines sur ta scène Déesse
Punique narguant les menaces romaines
Déesse arabère contre l'oubli et l'injustice
L'histoire, la nôtre, te retiendra et n'oubliera
Jamais ta senteur mère de toutes les senteurs
Nous nous verrons toujours sur terre !
Car, tu n'es pas un brin de bruyère que l'on salue
Tu es LA ROSE!!! TU ES GÉNÉROSITÉ !
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